Résidence Espace Clément Kieffer (Varize 57)

Alain Colardelle, vit et travaille à METZ (57)

A travers des estampes ou des objets mis en scène, il questionne et provoque la matière . Utilisant toujours l’impact et l’action physique, il joue sur des réactions esthétiques surprenantes ou énigmatiques.

Pour l’exposition collective » Carte sur Table », il présente une série de gravures autour d’objets du quotidien : des paires de lunettes sont détournées de leur utilité pour devenir empreintes d’une présence suggérée, d’un visage invisible.

Jouant avec les règles de la gravure classique, il imprime ses objets par contact pour obtenir la trace à l’échelle réelle d’une confrontation entre le motif brisé et le papier. Il révèle alors une nouvelle dimension, entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, l’objet brisé vient figer la puissance d’une action.

Un second travail est exposé dans la galerie de la Fondation Kieffer : Alain Colardelle vous propose ici de participer et de jouer autour d’un dispositif reprenant le principe d’impressions en série. A vous de vous affronter dans un jeu de symboles !

Brice Defaux, vit et travaille à Jarville (54)

J’ai dans l’idée que, le travail d’artiste, c’est d’expérimenter et de chercher.

De recouper, de multiplier et/ou d’inverser les solutions afin d’ouvrir de nouvelles perspectives à la lecture de l’image.

C’est un travail d’exploration de ce que l’on connaît déjà si bien.

C’est aussi pour moi, un travail à travers la gravure, à travers l’image mouvement ou encore l’image photographique.

Aujourd’hui à la carte,…

Des cartes de chemin, des cartes qui s’abattent, des cartes majeures, des cartes stratégiques,

des cartes du destin, des cartes occultes, des cartes voilées, Des cartes à gratter…

Mon projet serait un pont entre exploration et cartes de visites.

Roxane Lippolis

Dans mes installations gravures, j’interroge ce qui m’entoure, le quotidien, la vie, l’engagement plastique et/ou politique pour un artiste.

J’ai choisi de travailler essentiellement en linogravure pour cette exposition car le rendu des tirages renvoie notamment, dans l’inconscient collectif, aux affiches politiques des années 60 et 70 produites par les artistes de la Figuration narrative.

J’ai ensuite fabriqué des produits « dérivés » de mon travail : des badges, cartes postales, timbres, qui représenteront ma « marque » que les visiteurs pourront acheter pour une somme modique et ainsi s’identifier à un groupe. Ces personnes vont devenir les « diffuseurs » engagés et conscients de ma « griffe ».Ces produits, symboles de consommation, vont devenir des objets récurrents vendus au maximum lors d’expositions et de vernissages. Peu à peu une identité « Gravure Roxane Lippolis » va se créer, tout comme une autre marque, que l’on pourrait porter au revers de sa veste. Chaque badge est unique.

Sarah MONNIER, actuellement étudiante en 5ème année à l’Ecole Supérieure d’Arts de Metz, prépare un diplôme autour d’un travail graphique (gravures et photographies).

A travers de images réalistes et des compositions, elle questionne son environnement et offre une vision poétique et contemplative sur la présence et les relations humaines, liées à des situations du quotidien.

« Suite à la découverte de la Roumanie lors d’un voyage d’étude de 6 mois, j’ai récupéré des images faites sur place et les ai utilisées comme des « images-mémoire ». J’ai réalisé 6 compositions dans l’idée de fresque, rendant hommage aux lieux, aux personnes rencontrées lors de mon aventure.

6 gravures, 6 mois de découvertes, des morceaux de souvenirs personnels.

L’idée de carte est visible comme un repère : Comment se situer comme inconnue dans un pays à découvrir ?

Un fil d’or conducteur court au travers des images, comme l’enluminure d’une expérience précieuse… »