Archive for avril 18th, 2010
Parcours d’artistes le 24 et 25 avril
Deux ateliers incontournables dans votre déambulation : Jetons l’Encre au 20 rue Taison 1er étage et l’Atelier de peinture au 24 rue St Eucaire:
Rue Taison
Le lieu
L’atelier JETONS l’ENCRE
En chantier, de vous rencontrer…
Roxane Lippolis est résidante de l’atelier «Jetons l’encre…» de Maud Lucien depuis septembre 2009. Les deux « graveures »
partagent un espace atypique accroché au 20 de la rue Taison. De cette promiscuité dans le travail émerge des expérimentations gravées qui lorsqu’elles s’expriment se répondent ou prennent la forme de projets collectifs d’expositions.
L’Atelier propose régulièrement des stages d’initiation aux techniques de l’Estampe.
Ces interventions de l’atelier « Jetons l’encre » s’organisent en complémentarité avec des partenaires de champs différents (artistes plasticiens, formateurs, enseignants, acteurs sociaux et culturels).
L’atelier est ouvert toute l’année sur rendez-vous contacter le 06 72 00 93 11
L’atelier « Jetons l’encre » a choisi d’intégrer son activité à la première coopérative d’emploi
et d’activité en Lorraine CAP ENTREPRENDRE.
ENTREPRENDRE AUTREMENT.
Les artistes
MAUD LUCIEN
A l’atelier « Jetons l’Encre » elle expérimente plusieurs procédés de la gravure sur métal. Ses épreuves sont revendiquées comme intermédiaires, révélées par les morsures successives de l’aquatinte, et sont la mémoire du processus créatif.
« Au travers d’interventions simples, je tiens à l’économie de moyens, il s’agit pour moi de jouer avec les possibles qu’induisent l’interaction
des textes, des interventions graphiques et scripturales, en concevant des environnements
comme interstices de liberté, de jeu, une écriture produite par accident »
www.maudlucien.wordpress.com
Roxane LIPPOLIS
Roxane Lippolis s’exprime principalement à travers la pratique de la gravure. Elle explore dans ses installations de nouvelles possibilités pour ce médium souvent considéré comme étranger à l’art contemporain. Certains de ses travaux renouent avec la tradition mordante des caricatures sociales d’Honoré Daumier : elle prête nos comportements et nos propos à des colonies de rats, représente une Marianne en quête de liberté, décompose un cadavre d’animal constitué de post’it gravés… Dans d’autres oeuvres, sa gravure se déploie, se déplie et investit l’espace, reconsidérant ainsi sans cesse le potentiel formel de la gravure.
YVETTE SZAKACS
Ma recherche plastique se déploie en une série de pratiques autour du corps humain et se concrétise dans le dessin et la gravure.
Mon intérêt est concentré sur les moments transitoires : la phase prénatale, la jeunesse, le vieillissement, ou sur le corps comme symbole, entre sacré et profane.
Voicu SATMAREAN
Mon travail s’articule autour des notions de patience et de temps, à travers une certaine économie de moyens. Le langage est l’élément
clé de plusieurs réalisations et croise habilement une réflexion sur la mémoire « non-contrôlée » et une certaine idée du paysage. Le rapport entre passé et présent, ou entre réel et irréel, représente les pôles où se situent généralement mes recherches plastiques, principalement par le biais d’installations, de dessins ou de gravures.
Rue St Eucaire
Le lieu
L’ATELIER D’EXPRESSION PAR LA PEINTURE
Un lieu propice à la recherche et à la découverte pour ouvrir sur l’espace personnel de la création.
Un temps, celui de chaque atelier qui se vit comme une rupture dans le rythme du quotidien.
Une liberté, d’oser de choisir, de répéter, de recommencer, de découvrir ses techniques, son monde de formes et de couleurs.
Un groupe au sein duquel on vient pour peindre avec un esprit et un projet commun.
Les artistes
Vesna BUKOVCAK
Cette vidéo fait partie d’un ensemble de travaux intitulés Rêveries Insulaires dans lesquels Vesna Bukovcak questionne les rapports qu’elle entretient avec sa généalogie.
Femme à la coiffure est brodeuse sur une île balayée par les vents de l’Adriatique. Elle exécute ici une coiffure traditionnelle que pratiquent encore quelques femmes âgées. C’est un geste intime et quotidien dont les maris ne sont pas témoins. Elles se coiffent de cette façon à partir de leurs noces, signifiant ainsi qu’elles sont liées par le mariage et, inéluctablement, par le veuvage. La couronne formée par les deux tresses devient pour l’artiste une métaphore de l’insularité. Le regard du spectateur suit le parcours de ces mains qui tressent, tissent, égrènent patiemment le temps dans un geste sans cesse répété, en attendant la fin.
www.vesnabukovcak.com
Alain COLARDELLE
Á travers des estampes ou des objets mis en scène, il questionne et provoque la matière.
Utilisant toujours l’impact et l’action physique, il joue sur des réactions esthétiques surprenantes ou énigmatiques. Jouant avec les règles de la gravure classique, il imprime ses objets par contact pour obtenir la trace à l’échelle réelle d’une confrontation entre le motif brisé et le papier. Il révèle alors une nouvelle dimension, entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, l’objet brisé vient figer la puissance d’une action.
Ces objets ou ces actions filmées sont en suspens, un mouvement de trop et tout bascule, la sculpture peut devenir destructrice ou les gestes de l’artiste complètement dénués de sens par rapport à l’objet manipulé.
Loïc LE VERCHE
Loïc Le Verche fait parti de ces photographes qui trimballent inlassablement leurs appareils partout « Converses aux pieds, appareil photo à l’épaule, je découvre des lieux au grès de mes humeurs. Mes déambulations intimes ne sont pas régies par des cartes ou d’autres instruments d’orientation ».
Tout est nouveau filtré par l’objectif, que cela soit à l’étranger ou dans son appartement tout mérite de devenir modèle et sujet de réflexion.
Dans ses images Loïc Le Verche nous montre la beauté de l’anodin avec ses photos des pays de l’est ou nous émeut tout en finesse lorsqu’il photographie le corps malade de sa mère.
David ARNAUD
L’être humain s’informe et restitue. Heureusement le support organique est mou, lui-même soumis à cette actualisation.
La restitution demeure donc imparfaite.
www.arnauddavid.com
Brigitte KULL
Je vis et travaille dans une ville du bassin sidérurgique lorrain. J’ai passé mon enfance au coeur des paysages industriels. Fascinée par les espaces hors dimensions des halles de coulée, par la transformation du métal et la fusion des matières, cet univers de transformation m’a imprégnée et a alimenté mon langage pictural.
Ma peinture est faite de pigments, de cire d’abeille, travaillée à chaud ou de bitume. Je joue avec le solide et le liquide, les couleurs brutes, la trace du geste qui se fige, la forme émergeant et se gravant dans la matière en quête du point d’équilibre.
Dans mes installations l’image photo ou vidéo dialogue avec des matières telles que la lignite, le charbon, la cire. Mes formes privilégiées sont les réceptacles, les spirales, les échelles, les tours. Depuis peu, je développe une thématique autour des chevaux comme des apparitions, émotion du vivant saisie du coin de l’oeil.
Je suis également VJ pour le groupe Trans-rock Myster Möbius.